mise à jour 22/10/2022
(...) Il y a, au fond des bois, malgré les stigmates de la catastrophe, quelque chose qui travaille secrètement, qui persiste à vivre et à respirer. Un souffle encore léger, un pouls fragile qui continue de battre. Depuis l’incendie, des fougères aigles ont repeuplé les sous-bois et recouvert le sol brûlé d’un vert tendre. Entre les carcasses d’arbres, des filaires à feuilles étroites, des arbousiers et des bruyères repoussent. Le maquis se propage. Des genets refont des fleurs, des robiniers et des églantiers sortent de terre. (...)
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