02/04/2022
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63 % des déplacements locaux sont effectués en voiture, seulement 9 % en transports en commun et un petit 2,7 % à vélo. La voiture reste très utilisée même pour des déplacements courts avec 60 % des déplacements domicile-travail de moins de 5 km (et encore 53 % pour ceux de moins de 2 km), distances parfaitement réalisables par une majorité de la population à pied et à vélo. Ces distances ne sont pas l’apanage des citadins : les déplacements allant de 1 à 10 kilomètres représentent autour d’un trajet sur deux aussi bien en ville que dans les territoires ruraux. Contrairement à l’idée reçue, où que l’on vive, cette part reste ainsi assez similaire (...)
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(...) En l’absence de solution existante pour les cyclistes, le trafic motorisé de transit d’une route rurale fréquentée pourrait être reporté sur des axes plus adaptés afin de réaffecter cette route au vélo, aux riverains et véhicules autorisés. Le réseau très dense de voies en France est plutôt adapté à cette solution, simple et apportant des itinéraires sûrs et confortables aux cyclistes pour un coût dérisoire (...)
(...) Cette période est également une occasion de tester des plans de circulation et des rues ou zones à trafic limité, en particulier dans les centralités de quartiers et devant les écoles.
En effet, des véhicules motorisés en trop grand nombre et roulant trop rapidement excluent la marche et le vélo. Le Cerema a publié l’an dernier des recommandations pour faire connaître l’intérêt de cet outil très peu coûteux.
Avec l’adoption de la vitesse maximale à 30 km/h en agglomération (à l’exception de quelques axes), ces plans permettent de se déplacer sans encombre dans les villes et villages à pied et à vélo, en contraignant voire en interdisant la circulation motorisée de transit. Ils s’accompagnent idéalement d’une généralisation des double-sens cyclables dans toutes les rues à sens unique (...)
Lire l'article complet (The Conversation - 31 mars 2022)
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