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L’éclairage, seconde cause de mortalité des insectes


Publié le 19/11/2022



La Voie lactée, bien commun de l’humanité ? Après la petite île de Niue, la Nouvelle-Zélande souhaite devenir le second et le plus grand pays du monde à être labellisé « Réserve de ciel étoilé », apprend-on dans une parution de National Geographic.(...)
(...) En France, les chiffres les plus récents de l’Office français de la biodiversité montrent que l’éclairage public a augmenté de 89 % depuis les années 1990, et la quantité de lumière émise de 94 %, ce qui ne laisse plus de nuit noire véritable qu’à une portion congrue du territoire : 15,4 %.
L’Hexagone serait aujourd’hui recouvert par 11 millions de points lumineux, mais cette estimation ne prend pas en compte l’éclairage privé – des fenêtres aux jardins –, ni les 3,5 millions d’enseignes restant pour nombre d’entre elles allumées la nuit.
Ce fléau n’est pas propre à la France. Partout dans le monde, l’éclairage artificiel ne cesse de croître. Outre qu’elle coûte des sommes astronomiques, si l’on peut dire – environ 40 % du budget électrique des communes –, cette pollution lumineuse longtemps restée impensée a des effets dévastateurs sur la biodiversité. Juste après les pesticides, l’éclairage artificiel serait la seconde cause de mortalité des insectes, dont 80 % des populations ont disparu en trente ans, sur le sol européen. Une étude de 2020 a prouvé que la lumière nocturne les affecte dans tous les aspects de leur existence : recherche de nourriture, reproduction, croissance, déplacements.(...)
(...) En 2018, le parc national des Cévennes a été labellisé plus grande réserve internationale d’Europe. Pour obtenir ce statut, il s’est engagé dans une série de démarches vertueuses telles que la réduction de l’éclairage, la suppression et la rénovation des lampadaires, ou leur orientation vers le sol…

































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